Charlotte, Responsable d’intervention chez ARDATEM

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Pendant la journée, je suis amenée à réaliser des contrôles techniques sur les différentes interventions, c’est-à-dire manager et superviser les réalisations techniques.

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Découvrez l’interview de Charlotte, Responsable d’intervention chez ARDATEM, qui nous présente son métier et son parcours !

charlotte ardatem

Je travaille dans le monde du nucléaire depuis 12 ans, cela fait 4 ans maintenant que j’ai rejoint ARDATEM. Je suis Responsable d’intervention au service PCE (Performance Chimie Environnement) de la centrale de Gravelines.

Ton quotidien ?

J’encadre deux équipes d’Instrumentistes. Tous les matins, j’assiste à la réunion avec le client qui nous explique les interventions qui ont été réalisées précédemment et les interventions à faire. Ensuite, je répartis les différentes interventions à réaliser dans la journée, on peut intervenir côté BR (bâtiment réacteur), zone contrôlée, station de pompage…

Pendant la journée, je suis amenée à réaliser des contrôles techniques sur les différentes interventions, c’est-à-dire manager et superviser les réalisations techniques. Je suis Responsable d’équipe, mais cela ne m’empêche pas d’être encore très présente sur le terrain.

Pour la partie PCE, nous sommes la seule équipe à intervenir pour poser les instruments de mesure. On intervient que ce soit « en tranche en marche » ou « en arrêt de tranche », c’est un contrat annuel. Par exemple, on relève la caractéristique des pompes qui pompent l’eau de mer. Ces pompes doivent fonctionner même en tranche en marche, parce que ça permet de refroidir les circuits des réacteurs.

L’instrumentation dans le nucléaire ?

On pose des instrumentations – instruments de mesure – sur divers endroits de la centrale, divers systèmes. On fait la liaison entre les points de mesure et les différents services de la centrale. Les instruments de mesure sont variés, par exemple, on peut poser des capteurs de pression, de température, de tensions… Il existe plein de situations et paramètres différents.

On teste les équipements, on relève différentes données, qu’on appelle la caractéristique. On met les résultats sur des enregistrements en salle de commande, à disposition des différents services, pour les essais périodiques.

Parle-nous de l’ANTA ?

Dans mes équipes on retrouve notamment des Instrumentistes qui ont suivi la formation à l’ANTA.
L’ANTA c’est l’école de formation interne ARDATEM. L’objectif est de former des Instrumentistes, issues d’un DUT MP ou d’un BTS CIRA. Généralement, ils n’ont jamais travaillé dans le nucléaire. La formation permet d’apprendre la partie théorique puis ensuite d’aller sur le terrain en centrale. Venir sur le terrain avec nous, ça permet aux jeunes de mettre en application ce qu’ils ont appris pendant la formation. A terme, ils sont embauchés, et rejoignent les équipes.

Parle-nous d’un projet ?

Récemment, on a fait une proposition d’amélioration pour une instrumentation dans le bâtiment réacteur.

On a des capteurs qui sont posés pour un cycle, tous les ans on fait la maintenance pendant les arrêts de tranche. Ce capteur passe dans des tubes plastiques, et pour chaque maintenance il fallait enlever le capteur et le câble qui se trouvaient dans ce tube en plastique situé au niveau des pompes primaires.

On a proposé de couper le fil, et de laisser de manière fixe le capteur dans le tube. Notre objectif c’est d’être plus rapide lors de l’intervention en démontant le capteur et la partie électronique : pour gagner en temps, en accessibilité et en efficacité. 

Actuellement nous sommes en train de déployer ce système sur toutes les tranches de la centrale.

Ce qui te plaît le plus dans ton métier ?

Ce que j’aime le plus ce sont les imprévus qu’on appelle « les fortuits ». Parfois il faut instrumenter en urgence sur des situations où on n’a pas forcément l’habitude et du coup il faut s’adapter et réaliser l’instrumentation de A à Z, c’est très challengeant.

ARDATEM en quelques mots ?

En sortant de l’école, ce n’est pas toujours facile de savoir ce qu’on veut faire… ARDATEM est une société qui accompagne énormément les jeunes, en les formant, en les accompagnant sur le terrain, ça leur permet de découvrir le monde industriel et nucléaire. Lorsqu’on sort de l’école on ne connaît pas l’industrie, pour ma part, pendant ma formation je ne suis jamais allée sur le terrain. C’est d’avoir été formée dès le départ par des personnes passionnées et expérimentées, que j’ai découvert et donc aimé le métier.

 

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