Ce qui me plaît le plus, c’est quand je travaille sur de nouveaux projets. C’est challengeant de voir si je suis capable de câbler sur de nouveaux plans et de faire des choses différentes.
Découvrez l’interview de Laurence, Monteuse-Câbleuse chez GERAL, qui nous présente son métier et son parcours !
Je suis Monteuse Câbleuse chez GERAL dans l’unité 1.
En quoi consiste ton quotidien ?
On travaille sur des armoires complètement vides : les ossatures arrivent vides, c’est à nous après de les remplir. D’abord, il y a une partie mécanique à faire : mettre les rails et les tringles, ensuite, on assemble, c’est-à-dire qu’on ajoute tous les composants. Une fois que tout est équipé, on peut attaquer le câblage. Pour câbler, je dois récupérer ce qui a été produit par le pôle filerie, après je peux en suivant le schéma de câblage, câbler l’armoire. En général, on a chacun nos armoires, 4 armoires par personne à gérer, mais en ce moment nous sommes 2 sur une tranche de 19 armoires.
Ton parcours ?
Je n’ai pas du tout de formation dans le métier. J’ai travaillé tout de suite après mon BAC Littéraire ; j’ai fait plusieurs métiers, dans différentes branches, avant de rejoindre un sous-traitant électrique.
J’ai finalement intégré GERAL à l’atelier filerie, qui consiste à faire des cordons, des faisceaux, du repérage de fil et du sertissage.
On m’a donné l’opportunité de changer de métier et d’apprendre le câblage d’armoires électriques. J’ai toujours aimé apprendre et progresser. Au départ cela m’a fait un peu peur, mais on est vraiment bien encadré par les collègues, j’ai pu progresser et maintenant je suis autonome.
Travailler dans le domaine du nucléaire ?
C’est très exigeant : Il y a tout un tas de contrôles qui se succèdent pour s’assurer que l’armoire soit fonctionnelle et respecte bien les normes.
Les 4 armoires sur lesquelles je travaille doivent être visuellement identiques. Il faut vérifier que tout soit nickel : qu’elles soient bien rangées et qu’il n’y ait pas de fils qui s’emmêlent.
Dès qu’on a fini, on doit faire un auto-contrôle, on peut aussi faire une vérification croisée avec un autre Câbleur. Ensuite, il y a 2 Contrôleurs qui vérifient l’armoire avant que le client examine l’armoire.
Qu’est-ce qui te plait dans ton métier ?
Ce qui me plaît le plus, c’est quand je travaille sur de nouveaux projets. C’est challengeant de voir si je suis capable de câbler sur de nouveaux plans et de faire des choses différentes.
Des qualités à avoir pour réussir dans ce job ?
Il faut être à la fois rigoureux, vigilant, curieux et ne pas hésiter à poser des questions. On n’a pas le droit à l’erreur, surtout dans le secteur nucléaire, un milieu très exigeant.
Être une femme dans le monde de l’industrie ?
Non, il y a tout à fait la place pour les femmes, mais on arrive dans un environnement qui est plutôt masculin donc il y a une manière de fonctionner qui parfois peut être différente ; il faut savoir s’imposer !
Pour toi GERAL, c’est…
De mon point de vue, c’est l’ambiance. Je m’y sens bien, même si c’est un milieu d’hommes, il y a un bon esprit d’équipe et une bonne cohésion.
